Mme E.Z, 62 ans, est suivie pour HTA sous bithérapie fixe (amlodipine 5 mg + irbésartan 150 mg) depuis 2 mois. Malgré ce traitement, elle présente une HTA (180/91 mmHg au cabinet), des symptômes fonctionnels persistants (céphalées, dyspnée NYHA II), et une HTA confirmée à la MAPA, notamment en période diurne et nocturne.
La MAPA révèle les éléments suivants :
| Paramètre | Valeur mesurée | Valeur attendue | Interprétation |
|---|---|---|---|
| PA diurne moyenne | 155/107 mmHg | <135/85 mmHg | HTA diurne |
| PA nocturne moyenne | 130/85 mmHg | <120/70 mmHg | Mauvaise qualité de sommeil ou 1/2vie courte de l'irbésartan |
| PA 24h moyenne (A) | 158/109 mmHg | <130/80 mmHg | HTA |
| Dippering (B) | 14% | 10–20% | Profil dipper |
| Variabilité PAS/PAD | 6/5 mmHg | 12–15 mmHg | Faible |
| Poussée matinale | 55 mmHg | <55 mmHg | Élevée |
| Pression pulsée 24h | 49 mmHg | 55–66 mmHg | Basse, mais en contexte HTA sévère |
Mme E.Z présente une HTA non contrôlée sous bithérapie initiale, objectivée par MAPA avec élévation des moyennes diurne et nocturne.
Une intensification thérapeutique par trithérapie à faible dose est justifiée selon les recommandations ESC/ESH 2024. En cas de mauvaise tolérance à l'amlodipine (céphalées persistantes), une substitution ou un passage à la trithérapie avec une autre classe thérapeutique peut être envisagée. (1,12)
Améliorer la qualité de sommeil (coucher précoce / Mg) et choisir les molécules à ½ vie longue : périndopril, candésartan.